Littérature urbaine

Une œuvre artistique, une médiation numérique enrichie

Littérature urbaine est une œuvre artistique audiovisuelle mêlant poésie et création en motion design, portée par l’association Permanences de la littérature.

Suivant un protocole d’écriture partagé, Frédéric Forte et Michaël Batalla se sont rendus, l’un de jour, l’autre de nuit, sur 9 lieux de la cité bordelaise en dirigeant leurs regards à 360°, au rythme de la rose des vents. Saisie dans l’instant par l’œil du poète, dont le mouvement circulaire capture 8 points d’observations, la ville se révèle dans la diversité de ses contours et de son devenir. La suite est confiée au motion designer Stéphane Soulié qui anime les poèmes pour une diffusion sur écran.

Création ayant reçu l’aide à la création de la Mairie de Bordeaux, inscrite au programme de la saison culturelle Paysages Bordeaux et diffusée lors de l’édition 2018 de la biennale d’art contemporain AGORA.

Mon accompagnement en quelques mots

Diffusion dématérialisée de l’œuvre
Médiation immersive et interactive

Tout savoir en détails...

Pour ce projet, je me suis occupée de la communication générale mais aussi et surtout de la diffusion et de la médiation.

Une diffusion sur les outils numériques dans la ville

J’ai ainsi travaillé avec plusieurs entreprises locales à la diffusion et à la mise en valeur de l’œuvre sur leurs outils numériques.

En plus des partenariats en vitrines des librairies et magasins du centre-ville, la société de promotion par l’écran Aropixel Média a accepté de diffuser l’œuvre, pendant le mois de septembre, sur tous ses supports visibles dans la ville de Bordeaux. J’ai également créé un partenariat avec le regroupement des commerçants de la Promenade Sainte Catherine, cœur de Bordeaux, pour promouvoir en amont le projet puis en faire la diffusion sur leur écran géant pendant les deux mois de fin d’été.

Ce dispositif a été complété de 4 affiches au format abribus et de 6 affiches au format 3A, diffusées en partenariat avec la ville de Bordeaux et la société de transports en commun TBM.

En tout, l’œuvre a été diffusée sur plus de 500 points de la ville de Bordeaux pendant un mois.

Une médiation numérique en soutien à l’œuvre

La difficulté d’une telle entreprise résidait dans le souci de compréhension du public. Avec une telle couverture dans la ville de Bordeaux, nous pouvions estimer que chaque habitant allait se trouver face à l’œuvre au moins une fois dans l’été. Tous n’avaient pas entre les mains les outils nécessaires à sa compréhension en tant qu’œuvre poétique (articles de presse, programmes de la saison culturelle bordelaise, etc.).

Nous devions donc imaginer le bon média pour donner les réponses.

Dans ce cas il a semblé évident qu’un outil de médiation dématérialisé serait la meilleure option.

J’ai donc proposé de créer un site internet dédié et accessible en flashant le QR code présenté en fin de vidéo à chacune de ses diffusions.

Sur ce site internet nous avons pris soin d’expliquer l’origine de l’œuvre et les contraintes d’écriture que les deux poètes avaient mises en place. Le public pouvait retrouver les poèmes dans leur intégralité, associés aux lieux dans lesquels ils avaient été créés.

Pour une immersion plus profonde du public dans le projet, j’ai également proposé une visite virtuelle 360° des lieux d’écriture, correspondant aux mouvements qu’avaient fait les auteurs afin de constituer leurs strophes.

Evidemment le public pouvait également retrouver chacun des lieux d’écriture sur une carte interactive afin de les visiter lui-même et de revivre l’expérience de création.

Enfin, afin de créer plus d’interactivité avec l’œuvre et de participer à la démocratisation de la création poétique, nous avons lui proposé de participer en ligne à un concours d’écriture poétique. Les personnes qui le souhaitaient étaient appelées à créer leurs propres poèmes, selon les consignes des auteurs. Le gagnant du concours, déterminé par tirage au sort, se voyait offrir une affiche avec son poème.